mon histoire by nour lina nermine - Illustrated by nour eleslem - Ourboox.com
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mon histoire

by

Artwork: nour eleslem

  • Joined Apr 2018
  • Published Books 4

*petit chaperon rouge*

Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie

qu’on eût su voir ; sa mère en était folle, et sa mère

grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire

un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien que

 

partout on l’appelait le petit Chaperon rouge.

 

Un jour sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit :

« Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m’a

dit qu’elle était malade, porte-lui une galette et ce petit

pot de beurre. » Le petit Chaperon rouge partit

aussitôt pour aller chez sa mère-grand,

qui demeurait dans un autre village. En passant da

ns un bois elle rencontra compèrele loup, qui eut b

ien envie de la manger ; mais il n’osa, à cause de

quelques bûcherons qui étaient dans la forêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne sa

vait pas qu’il est dangereux de s’arrêter à écouter

un loup, lui dit : « Je vais voir ma mère-grand, et

lui porter une galette avec un petit pot de beurre

 

que ma mère lui envoie. »

— Demeure-t-elle bien loin ? lui dit le loup.

— Oh ! oui, dit le petit Chaperon rouge, c’est par-

delà le moulin que vous voyez tout là-ba

 

s, à la première maison du village.

 

— Hé bien, dit le loup, je veux l’aller voir aussi ;

je m’y en vais par ce chemin ici, et toi par ce chemin

-là, et

 

nous verrons qui plus tôt y sera. »

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Le petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du

loup, eut peur d’abord, mais croyant que sa mère-

grand était enrhumée, répondit : « C’est votre fille le

petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et

un petit pot de beurre que ma mère vous envoie. » Le

loup lui cria en adoucissant un peu sa voix : « Tire la

chevillette, la bobinette cherra. » Le petit Chaperon

rouge tira la chevillette, et la porte s’ouvrit

.

Le loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant

 

dans le lit sous la couverture : « Mets la galette et le

petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher

avec moi. » Le petit Chaperon rouge se déshabille, et

 

va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de

voir comment sa mère-grand était faite en

son déshabillé. Elle lui dit : « Ma mère-grand, que vous

avez de grands bras !

 

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— C’est pour mieux t’embrasser, ma fille. — Ma mère-

grand, que vous avez de grandes jambes ! — C’est

pour mieux courir, mon enfant. — Ma mère-grand, que

vous avez de grandes oreilles ! — C’est pour mieux

écouter, mon enfant. — Ma mère-grand, que vous avez

de grands yeux ! — C’est pour mieux voir, mon enfant

. — Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents

! — C’est pour mieux te manger. » Et en disant ces

mots, ce méchant loup se jeta sur le petit Chaperon

rouge, et la mangea. Source : Collectif, Contes

traditionnels, ill. Julie Faulques, rue des enfants

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La Princesse au petit pois

Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la Terre

pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n’en manquait pas,

mais étaient-elles de vraies princesses ? C’était difficile à apprécier ; toujours une chose ou l’autre ne lu

semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu rencontrer une véritable princesse.

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Un soir, par un temps affreux, éclairs et tonnerre,

cascades de pluie que c’en était effrayant, on frappa à

la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir.

C’était une princesse qui était là, dehors. Mais grands

dieux ! de quoi avait-elle l’air dans cette pluie, par ce

 

temps ! L’eau coulait de ses cheveux et de ses

 

vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et

ressortait par le talon… et elle prétendait être une

véritable princesse !

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« Nous allons bien voir ça », pensait la vieille

reine, mais elle ne dit rien. Elle alla dans la

chambre à coucher, retira toute la literie et mit

un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite

vingt matelas qu’elle empila sur le petit pois et,

par-dessus, elle mit encore vingt édredons en

plumes d’eider. C’est là-dessus que la princesse

 

devait coucher cette nuit-là. Au matin, on lui

demanda comment elle avait dormi.


« Affreusement mal, répondit-elle, je n’ai

presque pas fermé l’œil de la nuit. Dieu sait ce

qu’il y avait dans ce lit. J’étais couchée sur

 

quelque chose de si dur que j’en ai des bleus et

 

des noirs sur tout le corps ! C’est terrible ! »

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Alors ils reconnurent que c’était une vraie princesse

puisque, à travers les vingt matelas et les vingt

édredons en plumes d’eider, elle avait senti le petit

pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle

d’une authentique princesse.

Le prince la prit donc pour femm

e, sûr maintenant d’avoir trouvé une vraie princesse

, et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors

d’art, où l’on peut encore le voir si personne ne l’a

emporté. Et ceci est une vraie histoire.

 

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Jojo pas de bol

jojo n’avait pas de chance. Les tickets de tombola qu’il

n’arrivait pas à vendre et qu’il achetait lui-même… ne

lui rapportaient jamais rien. Devant une double porte

 

vitrée il poussait toujours celle qui était fermée. S’il

allait à la poste acheter un timbre, il était sûr que la

file qu’il choisirait serait la plus lente. Les jeux de

hasard ne lui valaient rien… et s’il marchait dans une

crotte de chien, ce n’était jamais du pied gauche !

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On lui reprochait de porter la poisse… « Pas lui ! Il va

nous faire perdre ! » … même s’il faisait tout son

possible pour être agréable en société. « Vous avez

copié l’un sur l’autre. Vous aurez zéro tous les deux !

» Jojo finit par croire que son manque de potétait

causé par des forces obscures. Ce chat noir qui avait

traversé hier devant lui ? Ce pain posé à l’envers sur

la table, à la cantine ? Ou ce miroir qu’il avait cassé ?

« Oh ! 7 ans de malheur ! » Il avait beau toucher du

bois, avoir une patte de lapin, un morceau de corde

de pendu, rien n’y faisait. Pour éviter de contrarier le

sort, Jojo ne prenait aucun risque. « Du VERT ? Jamais ! Ça porte malheur ! »

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C‘est ainsi que, ce matin-là, en allant à l’école,

Jojo descendit du trottoir pour ne pas passer sous une

échelle.
Par chance, l’autobus qui l’évita était vide mais il tomba dans la rivière.
N’écoutant que son courage, Jojo sauta à l’eau pour sauver les passagers.

Mais une péniche, qui arrivait un peu vite à cause de

 

l’autobus abîma un pont sur lequel passait un train.

Coup de bol, ce n’était qu’un train de marchandises.

Mais le courant était fort et quand les pompiers

récupérèrent Jojo au Havre ils eurent cette

 

parole réconfortante :
« Toi, on peut dire que tu as une SACRÉE CHANCE ! 

»
Il suffisait de le dire ! Depuis, Jojo croit en sa bonne

étoile, et fait fi des superstitions inutiles…

Car être trop superstitieux, c’est bien connu : ça porte

malheur !

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Les deux frères, la marmite et le bâton

Il était une fois deux frères : l’un était pauvre, l’autre

avait du bien. Le premier avait quatre filles ; le riche

était sans enfant. Le pauvre, pour pouvoir nourrir sa

famille, coupait du bois qu’il vendait à la ville. Un jour,

c’était jour de fête ; il n’avait chez lui rien à manger

. Il partit couper du bois. Un jujubier sauvage lui dit

: « Que me veux-tu aujourd’hui ? C’est fête et

j’invoque Dieu. — J’ai faim, dit le bûcheron ; donne-

moi de quoi manger, sinon je te coupe. — Prends

cette marmite, répondit le jujubier, et garde-la ; elle

te nourrira jusqu’à ta mort. Quand tu voudras quelque

chose, dis-le-lui ; elle te le donnera. »

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Le bûcheron emporta la marmite chez lui, la tourna par terre et lui dit : « Donne-moi du bien.

— Voilà », dit-elle, en faisant apparaître un tas de pièces d’or.

Le pauvre, qui l’était moins maintenant, en profita pour acheter des habits à ses enfants. Mais une de ses

filles, en visite chez son oncle, raconta l’incroyable histoire.

« Il y a chez nous une marmite remplie de richesses. »

Le frère se rendit chez le bûcheron.

« Donne-moi la marmite que tu possèdes pour que je nourrisse mes hôtes.

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— Je ne te la donnerai pas, car c’est elle qui fait vivre

mes enfants.

— Si tu ne me la donnes pas, je te tue.

»
Le bûcheron eut peur. Il donna la marmite à son frère

et se mit à pleurer. « Demeurez en paix, dit-il à ses

enfants ; puisque je ne peux subvenir à vos besoins,

je m’en vais errer dans le pays. »

Le pauvre homme partit, resta absent pendant

 

trois mois sans revenir à la ville. Lorsque le jour de

 

fête arriva de nouveau, il se rendit à l’endroit où se

 

trouvait le jujubier sauvage qu’il frappa de sa hache

 

tranchante.

Une femme en sortit, le salua et dit : « Pourquoi n’es-

tu pas rassasié ?

— La marmite que tu m’as donnée m’a été prise par

 

mon frère ; je n’ai pas pu l’en empêcher.

— Attends-moi ici », dit-elle. Puis elle rentra dans

l’arbre et apporta un grand bâton.

« Quand tu seras près de la ville, tu t’arrêteras

 

jusqu’à ce que les gens soient dans la mosquée ; alors

 

lâche ton bâton et dis-lui : “Prends mon droit à ceux

qui m’ont lésé.” »

Le bûcheron prit le bâton et se rendit à la porte de la

mosquée.

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Lorsque les gens sortirent de la prière, le bâton lui

échappa et frappa tous les assistants sans exception.

Chacun s’en retourna à la mosquée et les chefs

dirent : « L’injustice est descendue dans la ville. Dieu

pèse sur nous ; que celui qui a été lésé se présente ;

nous lui rendrons son dû.

— Le propriétaire du bâton est à la porte de la

mosquée et pleure, dit quelqu’un.

— Entre, lui dit-on ; indique-nous celui qui t’a pris ton

bien.

— C’est mon frère qui m’a enlevé de force ma

marmite.

 

— Demande ce que tu veux.

— Rendez-moi ma marmite et partagez la fortune de

mon frère entre lui et moi, car j’ai des enfants et il

n’en a pas. »

On lui donna ce qu’il voulait, et l’on invoqua Dieu qui

envoya une forte pluie parce que la justice avait

triomphé.

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       un grand merci pour mes élèves

       de  6 ème Année.

        avec mes encouragements.

merci pour madame:mounira

*OURBOOX*

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Le livre:mon histoire

*by nour eleslem nafakhi*

2017/2018

ecole primaire ennnajeh

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